Recrutement d’anguilles aux passes estuariennes

2023  :   mauvais -   mauvais
Tendance :   stable
Mise à jour le 15 avril 2024

Sur ces 10 dernières années, les recrutements 2020 et 2021 ont été faibles, même si l’année 2020 n’a pu faire l’objet d’un suivi complet. En revanche, les recrutements 2018 et 2019 étaient proches de 50% du maximum observé en 2001. Globalement, la tendance est croissante par rapport aux 3 années précédentes même si les effectifs restent faibles en comparaison à 2001.

Description de l’indicateur

Mode de calcul

Le recrutement aux passes-pièges estuariennes est mesuré par le nombre d’anguilles ayant été capturées dans la passe-piège sur une année, rapporté à la surface du bassin versant (km²).

Interprétation et référence

Les suivis par piégeage des rampes à anguilles sont relativement récents, malgré le fait qu’ils aient souvent été installés en même temps que la passe à anguilles. Les données sont comparées au maximum connu sur cette passe.

Résultats

  • Vie (barrage des Vallées) : 1314 anguilles / km² de bassin versant (en moyenne)

soit 20% du maximum observé depuis 2000 (6 389 ang./km² en 2012), sans l’écluse du Jaunay, qui n’était pas fonctionnelle en 2023.

  • Sèvre niortaise (Barrage des Enfrenaux) : 9 anguilles / km² de bassin versant (en moyenne)

soit 6% du maximum observé depuis 2000 (138 ang./km² en 2001)

Source des données

Fédération vendéenne pour la pêche et la protection du milieu aquatique, PNR du Marais poitevin, Tableau de bord anguille du bassin Loire.